Élections régionales et départementales des 21 et 27 juin 2021

Les élections régionales et départementales qui auraient dû se tenir en mars ont finalement été reportées aux 21 et 27 juin en raison de la pandémie de Covid-19.

Liste électorale :

– Vous pouvez vérifier que vous êtes bien inscrit·e en vous rendant sur le site service-public.fr>

– Vous n’êtes pas inscrit et vous souhaitez participer au scrutin ?

Vous pouvez vous inscrire jusqu’au vendredi 14 mai 2021 et jusqu’au dixième jour précédant le vote pour des cas bien précis et listés par l’article L.30 du code électoral (jeunes devenus majeurs, fonctionnaires mutés, etc.…).
Les informations pour vous inscrire sur les listes électorales se trouvent sur le site du Ministère de l’Intérieur >

Vous pouvez aussi vous adresser à votre mairie>

Vote par procuration :

Depuis le mois d’avril, la demande de procuration peut se faire directement en ligne sur le site : www.maprocuration.gouv.fr
Après avoir suivi la procédure d’enregistrement de la demande, vous devrez faire vérifier votre identité en vous rendant à la gendarmerie ou au commissariat, muni de la référence de confirmation de dépôt et d’une pièce d’identité.
Une fois cette simple formalité accomplie, la demande sera transmise automatiquement à la Mairie, qui la traitera et vous informera de son suivi par courrier électronique.

Élections départementales : le mode d’emploi du vote > 

Initialement prévues en mars 2021, les élections régionales et départementales ont été repoussées à juin en raison de la pandémie de Covid-19. Les premiers tours se tiendront le dimanche 20 juin 2021 et les seconds tours le dimanche 27 juin 2021.

Les élections régionales et départementales qui auraient dû se tenir en mars ont finalement été reportées aux 21 et 27 juin en raison de la pandémie de Covid-19. Après avoir confié une mission sur le sujet à l’ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, le gouvernement a fait voter une loi au Parlement en février, actant le report des élections. Mi-avril, députés et sénateurs ont approuvé lors d’un vote consultatif les dates des 20 et 27 juin, tout en insistant sur les mesures qui doivent sécuriser la campagne et la tenue du scrutin.

Qui élit-on ?
Les élections départementales sont organisées pour élire les conseillers départementaux. Elles ont remplacé les élections cantonales depuis la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires.

Les conseillers départementaux forment l’assemblée qui dirige le département, le conseil départemental (nouveau nom du conseil général). Le conseil départemental « règle par ses délibérations les affaires du département ».

Quelles sont les circonscriptions électorales ?
Les élections départementales sont organisées dans le cadre du canton. Un canton est une division du département.

Le nombre de cantons dans chaque département comptant plus de 500.000 habitants ne peut être inférieur à dix-sept. Il ne peut être inférieur à treize dans chaque département comptant entre 150.000 et 500.000 habitants.

Les électeurs de chaque canton du département élisent deux conseillers départementaux.

La carte des cantons a été redessinée au début de l’année 2014 pour l’adapter aux réalités socio-démographiques. Les nouvelles délimitations s’appuient sur les chiffres des populations légales publiées par l’Insee le 27 décembre 2013.

Quelle est la durée du mandat d’un conseiller départemental ?
Le mandat dure six ans.

Le conseil départemental est intégralement renouvelé lors des élections, alors que le conseil général était renouvelé par moitié, tous les trois ans.

Qui peut être candidat ?
Pour être éligible, plusieurs conditions doivent être remplies :

il faut être électeur, c’est-à-dire inscrit sur une liste électorale ;
être de nationalité française ;
être domicilié dans le département ou y être inscrit au rôle d’une des contributions directes ;
avoir 18 ans révolu au moment des élections.

La parité est-elle respectée ?
Oui. Les candidats se présentent en binôme. Chaque binôme est obligatoirement composé d’un homme et d’une femme. Leurs suppléants doivent également constituer un binôme de sexe différent.

Qui peut voter ?
Pour voter aux élections départementales, il faut :

– être de nationalité française ;
– être âgé de 18 ans révolus ;
– jouir de ses droits civils et politiques ;
– être inscrit sur une liste électorale.

Quel est le mode de scrutin ?
Il s’agit d’un scrutin binominal à deux tours.

Pour être élu au premier tour, un binôme doit recueillir à la fois la majorité absolue et le quart des électeurs inscrits détaille le site Vie publique. Si aucun des binômes ne l’emporte au premier tour, un second tour est organisé.

Au second tour, sont autorisés à se présenter les binômes ayant obtenu au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits. Cependant, comme cette seconde condition est sévère, notamment en raison de l’abstention souvent élevée, le code électoral autorise le binôme qui a recueilli le plus de suffrages, après le binôme remplissant les conditions, à se maintenir, ou les deux si aucun ne remplit les conditions, comme cela était déjà le cas précédemment avec le scrutin uninominal. Au second tour, la majorité relative (le plus grand nombre de voix) suffit pour être élu.

Tout le pays est-il concerné ?
Les élections départementales ne concernent pas les collectivités à statut particulier :

– la Ville de Paris, collectivité unique à statut particulier, qui exerce à la fois les compétences de la commune et du département ;
– la métropole de Lyon ;
– la Guyane et la Martinique ;
– la Corse ;
– les collectivités d’outre-mer ;
– la Nouvelle-Calédonie.

Qu’est-ce qui change par rapport aux dernières élections de 2015 ?
Des adaptations sont prévues en raison du contexte sanitaire : la possibilité pour chaque électeur de disposer de deux procurations contre une seule auparavant, d’étendre les horaires d’ouverture du bureau de vote, de dépouiller à l’extérieur, ou encore l’obligation pour l’État de fournir aux communes des protections sanitaires adaptées etc.
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Élections régionales : le mode d’emploi du vote >

Initialement prévues en mars 2021, les élections régionales et départementales ont été repoussées à juin en raison de la pandémie de Covid-19. Les premiers tours se tiendront le dimanche 20 juin 2021 et les seconds tours le dimanche 27 juin 2021.

Les élections régionales et départementales qui auraient dû se tenir en mars ont finalement été reportées aux 20 et 27 juin en raison de la pandémie de Covid-19. Après avoir confié une mission sur le sujet à l’ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, le gouvernement a fait voter une loi au Parlement en février, actant le report des élections. Mi-avril, députés et sénateurs ont approuvé lors d’un vote consultatif les dates des 20 et 27 juin, tout en insistant sur les mesures qui doivent sécuriser la campagne et la tenue du scrutin.

Où va-t-on voter pour ces élections régionales ?
Les électeurs des 12 régions métropolitaines (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur), mais aussi de la Guadeloupe et de La Réunion sont appelés aux urnes.

En Corse, en Martinique et en Guyane, les électeurs votent pour les membres des collectivités uniques, dotées des compétences d’un conseil régional et d’un conseil départemental.

Les collectivités suivantes à statut particulier ne sont pas concernées par les élections régionales :

– Mayotte ;
– Nouvelle-Calédonie ;
– Polynésie française ;
– Saint-Barthélémy ;
– Saint-Martin ;
– Saint-Pierre-et-Miquelon ;
– Wallis-et-Futuna.

Qui élit-on ?
Les élections visent à désigner 1.767 conseillers régionaux.

Une fois élue, l’assemblée régionale élit un président du conseil régional. Les vice-présidents et les membres de la commission permanente de la région sont aussi élus dans la semaine suivant le scrutin. En vertu de la règle du non-cumul des mandats, un président de conseil régional ne peut pas occuper une fonction de parlementaire (député, sénateur, député européen) ou une autre fonction exécutive locale.

Chacune des régions est administrée par :

le conseil régional ;
le président du conseil régional auquel a été transférée la fonction exécutive par la loi du 2 mars 1982 ;
le conseil économique, social et environnemental régional, organe non élu et aux attributions consultatives.
En fonction de la taille de la collectivité dans laquelle ils sont élus, les conseillers régionaux et départementaux touchent une indemnité comprise entre 1.555,76 et 2.722,58 euros brut par mois. Le président de la région ou du département, lui, perçoit une indemnité d’un maximum de 5.639,63 euros brut par mois.

Combien y a-t-il de conseillers régionaux dans les régions ?
Leur nombre varie selon les régions. Il est déterminé en fonction de la population de chaque département. Les départements dont la population est inférieure à 100.000 habitants ont au moins deux conseillers régionaux au sein du conseil régional. Les départements dont la population est d’au moins 100.000 habitants ont au moins quatre conseillers régionaux.

En Auvergne-Rhône-Alpes, ils sont 204 ; en Bourgogne-Franche-Comté : 100 ; en Bretagne : 83 ; dans le Centre-Val de Loire : 77 ; dans le Grand Est : 169 ; dans les Hauts-de-France : 170 ; en Île-de-France : 209 ; en Normandie : 102 ; en Nouvelle-Aquitaine : 183 ; en Occitanie : 158 ; en région Pays de la Loire : 93 ; en Provence-Alpes-Côte d’Azur : 123 ; en Guadeloupe : 41 et enfin à La Réunion : 45.

Quelle est la durée du mandat d’un conseiller régional ?
Les conseillers régionaux sont élus pour six ans. La loi du 22 février 2022 porte la durée du mandat des conseillers qui seront élus en 2021 à 6 ans et 9 mois en raison d’un calendrier électoral chargé en 2027. La fin du mandat, d’abord envisagée en décembre 2027, a été fixée à mars 2028.

Qui peut être candidat ?
Pour être candidat, il faut :

– être inscrit sur une liste électorale ;
– jouir de ses droits civils et politiques ;
– être domicilié dans la région ou y payer au moins l’une des quatre taxes directes locales ;
– avoir 18 ans révolus.
Attention, on ne peut se présenter que sur une seule liste et dans une seule région.

Les listes sont-elles paritaires ?
Oui. Elles sont composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.

Qui peut voter ?
Pour voter aux régionales, il faut :

– avoir la nationalité française ;
– être âgé de 18 ans ;
– jouir de ses droits civils et politiques ;
– être inscrit sur une une liste électorale.

Quel est le mode de scrutin ?
Il s’agit d’un scrutin de liste mixte, combinant les règles des scrutins majoritaire et proportionnel, à deux tours. Le panachage, la possibilité pour l’électeur de rayer des noms et choisir des candidats sur les différentes listes en présence, est interdit.

Les listes sont régionales mais elles sont composées de sections départementales comme le rappelle le site Vie publique : chaque liste est constituée d’autant de sections qu’il y a de départements dans la région. Les listes sont bien régionales dans la mesure où est désigné la ou le candidat tête de liste régionale et où le bulletin de vote d’une liste est identique dans tous les départements d’une même région.

> Premier tour :
Au premier tour, il n’y a répartition des sièges que dans l’hypothèse où une liste obtiendrait la majorité absolue des suffrages exprimés. Les sièges sont alors attribués à chaque liste en fonction du nombre de voix obtenues par chacune d’entre elles à l’échelon régional. La liste qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés obtient une prime majoritaire de 25% du nombre de sièges à pourvoir. Les autres sièges sont attribués à la représentation proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne, à toutes les listes qui ont obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.

Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50 %), elle obtient le quart des sièges à pourvoir.

Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés.

Sinon, il est procédé à un second tour la semaine suivante.

Les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second tour, et éventuellement fusionner avec les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages.

> Second tour :
Si aucune liste n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, il est procédé à un second tour de scrutin. Seules peuvent se présenter les listes qui ont obtenu au moins 10% des suffrages exprimés. Au second tour, la liste qui a obtenu le plus grand nombre de voix obtient une prime majoritaire de 25% du nombre de sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la proportionnelle à la plus forte moyenne entre toutes les listes qui ont obtenu au moins 5% des suffrages exprimés. La liste arrivée en tête reçoit donc le plus grand nombre de sièges qu’elle ajoute à ceux obtenus par la prime majoritaire. Elle est ainsi quasiment assurée de détenir la majorité au sein du conseil régional.

La liste qui arrive en tête obtient un quart des sièges à pourvoir.

Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au second tour.

Qu’est-ce qui change par rapport aux dernières élections de 2015 ?
Des adaptations sont prévues en raison du contexte sanitaire : la possibilité pour chaque électeur de disposer de deux procurations contre une seule auparavant, d’étendre les horaires d’ouverture du bureau de vote, de dépouiller à l’extérieur, ou encore l’obligation pour l’État de fournir aux communes des protections sanitaires adaptées etc.

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