Sécheresse : la totalité du département en crise
L’épisode caniculaire de fin juin a eu des répercussions importantes sur les débits des cours d’eau du département. Déjà affectés par l’absence de reconstitution des réserves durant l’hiver (eau souterraine, zones humides), les cours d’eau « se sont littéralement vidés sous l’effet des fortes chaleurs » selon l’agence française pour la biodiversité assurant le suivi des 7 stations d’alerte du réseau départemental. La situation est contrastée mais également très préoccupante du côté des eaux souterraines.
Dans le même temps, la consommation d’eau a fortement augmenté depuis la canicule, les appels à la vigilance citoyenne n’ayant peut-être pas été totalement entendus. La conséquence est une tension sur l’alimentation en eau potable dans certaines collectivités. Certains services d’alimentation expriment leur inquiétude et recherchent des solutions palliatives. Ce contexte, déjà anticipé par la préfecture, avait conduit à mettre en alerte renforcée, dès la semaine dernière, la partie Est du département la plus durement touchée.
Madame la Préfète place aujourd’hui la totalité du département en situation de crise vis-à-vis de la sécheresse, renforçant ainsi les mesures de restriction au niveau maximal.
Désormais, seuls les usages prioritaires que sont l’alimentation en eau potable, la sécurité incendie et l’abreuvement du bétail sont autorisés. L’ensemble des autres utilisations de l’eau sont interdites : arrosage des jardins, des stades, lavage des véhicules, remplissage des piscines même récemment installées… que cette eau provienne des ressources naturelles (rivières, sources, étangs), ou qu’elle provienne du robinet…