Ron VEEN, néerlandais installé à Saint-Agnant-Prés-Crocq, est désormais bien connu pour sa passion de la biodiversité locale et ses travaux de recherches mené dans son Centre « Tigouleix ».
Il a été une nouvelle fois invité à nous présenter les richesses environnementales du territoire. Cette fois-ci, sur le terrain et accompagné d’un groupe d’étudiants en stage pour plusieurs semaines dans le sud de La Creuse et pleinement investis pour enrichir une connaissance locale qui vise à être valorisée par le contrat Creuse amont.
Rob VEEN en pleine démonstration ©LaMontagne_CentreFrance
Au bord d’un affluent de La Dejoune, totalement sec mais en sous-bois humide, c’est avec un œil avisé et averti que le naturaliste a révélé la présence d’une biodiversité qui a su s’adapter aux conditions de sécheresses. Si seules les populations de poissons ne peuvent survivre sans la présence d’eau, dès leur retour dans le cours d’eau, la dynamique de reproduction se trouvera largement redynamiser à la prochaine période de fraie. Quant aux autres espèces, elles adoptent des stratégies de survie en attendant le retour de la pluie et de l’eau. L’analyse d’un tel écosystème nous montre les capacités d’adaptation des milieux naturels équilibrés face à un épisode de sécheresse jamais connue.
Au-delà, Rob a tenue à insister sur la haute qualité de la biodiversité de notre territoire, la présence d’espèces rares, voire jamais vues encore en Creuse, cette richesse notamment mise en évidence par le travail des étudiants et des chercheurs Néerlandais.
Et c’est bien sur la base de cette connaissance que la Communauté de communes Creuse Grand Sud souhaite conduire sa démarche opérationnelle, notamment en accompagnant et motivant une évolution des pratiques agricoles plus respectueuses des milieux aquatiques. À l’heure d’évènements climatiques sans précédents, les éleveurs et la biodiversité ont tous à y gagner.