Exposition

« À quicòm près, à quelque chose près  »

de France Manoush SAHATDJIAN

Du vendredi 19 juillet au samedi 7 septembre 2024

Médiathèque intercommunale à Felletin

- Entrée libre aux horaires d’ouverture au public -

- Vernissage de l’exposition en présence de l’artiste le vendredi 2 août à 18h -

Affiche_Expo-Sahatdjian_Web

Présentation par l’artiste :

Pour cette exposition à la médiathèque à Felletin, j’ai bien sûr voulu présenter et partager mon travail plastique avec le public, mais également me faire plaisir, m’amuser, montrer des personnes qui me sont chères et avec lesquelles j’aime travailler.

J’ai donc eu envie de partager d’autres séries méconnues, autour de celle plus centrale de ma pratique de peinture.
L’exposition présente six séries de recherches abouties ou en cours.
  • « Sidera » est une série de peintures à l’huile, commencée il y a plusieurs années et toujours à l’œuvre. Le motif est toujours figuratif à la base et il devient abstrait in fine, de par le processus chimique utilisé. Je travaille à partir d’images qui présentent le corps féminin comme réifié et tronqué. Il y a une dénonciation de cette violence et une volonté de réparation dans l’érosion et la disparition de la figuration finale.
  • « Lemniscate » est une série de dessins, dont le motif organique et végétal, largement empreint de mon attachement pour l’Art Nouveau, se déploie à l’infini. À l’instar de « Sidera », la forme finale n’est jamais pré définie, il y a toujours une donnée aléatoire et la volonté d’indépendance comme d’autonomie de la forme finale.
  • « Art.a.fact » est une série photographique qui s’amuse de la mode et en décrit la superficialité en la poussant jusqu’à accessoiriser des architectures à des tenues vestimentaires. Pour cette série, j’ai voulu faire appel à Maxime AUTHIER, qui est photographe et avec lequel le travail est toujours synonyme d’évidence et de fluidité, ce qui est précieux et d’une satisfaction sans nom.
  • « Trouble Gender » est une série de recherches photographiques autour du genre, de la sororité et de l’androgynie. J’ai eu l’immense plaisir de travailler avec mon frère Janet et la photographe suisse Léa GIRARDIN, lors de ma résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris en 2017. Cette série a été réalisée dans l’atelier de la Fondation de France.
  • « About transitioning » marque l’aune d’une réflexion sur la transition. L’un de mes plus chers amis est en train de transitionner et je l’accompagne dans cette démarche, longue et parsemée d’épreuves, tant sociales que réflexives et physiques. Cette proximité dans notre amitié me fait éprouver et prendre conscience bien plus profondément, en moi, de ce que peut représenter une transition, de l’acceptation, de la résilience, du doute, de la peur, de la projection, de l’exponentialité de paramètres qui se superposent et rentrent en jeu. Je lui dédie le début de cette réflexion formelle.
  • « Bal du 14 juillet, ou le dernier homme » est un commencement. Il parle de la rencontre et du fait de tenir, de se tenir, de résister, d’aimer, dans un contexte politique assourdi de brutalité.
D’une manière générale, on peut dire que mon travail observe de manière sociologique les comportements sociétaux, parle du corps, des corps, et interroge les normes, codes, grilles, qui l’entravent ou le corsettent.
Et, pour reprendre une autrice qui m’est chère, « personnellement, j’ai toujours profondément pensé, que les seuls vrais sujets que je pouvais aborder se trouvaient toujours devant ma porte, Donc, à partir du moment où ma vie à moi prend une certaine forme et une certaine direction, alors je peux commencer à rassembler du matériel et à envisager une image sociale plus large. »  Yvonne RAINER – Une femme qui… Écrits, entretiens, essais critiques

 

- Vernissage de l’exposition en présence de l’artiste le vendredi 2 août à 18h -

 

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Médiathèque Intercommunale Creuse Grand Sud

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