Valérie Bertin, présidente de Creuse Grand Sud et maire de Vallière. © séverine perrier

Quels projets pour une Com-com empêtrée dans ses affaires judiciaires et qui n’a aucune marge de manœuvre financière ? Valérie Bertin, élue en juillet dernier à la présidence de Creuse Grand Sud, fait le point. Et affiche d’abord sa volonté de ramener de la sérénité sur un territoire qui en a grandement besoin.Alors qu’elle est dans son troisième mandat à la mairie de Vallière, Valérie Bertin est également présidente de Creuse Grand Sud depuis juillet dernier.

En juillet dernier, vous preniez la présidence de Creuse Grand Sud un peu à la surprise générale. Qu’est-ce qui avait motivé cette candidature de dernière minute ?

D’abord l’envie de m’investir pour le territoire au-delà de ma seule commune. Mais aussi parce que j’avais été sollicitée par plusieurs de mes collègues maires. Beaucoup souhaitaient en finir avec les querelles partisanes et passer à autre chose. Je voulais, enfin, faire entendre la voix de tous les maires, être représentative de toutes les communes.

De porter plus particulièrement la voix des maires ruraux qui peuvent se sentir parfois oubliés au profit des villes-centre ? 

Oui, bien sûr, mais on est tous des maires ruraux dans cette communauté de communes.
Alors qu’en fait, rien qu’en termes de services, elle est pleinement dans son rôle mais cela n’est pas visible.

Parce que, quand on parle de Creuse Grand Sud, on y associe d’abord les affaires et les querelles de personnes ?

On a déjà un quotidien difficile et les affaires créent des tensions, bien sûr. On va avoir à traiter des dossiers importants pour l’avenir et j’ai vraiment hâte que l’on passe à autre chose. Hâte d’en finir avec les affaires judiciaires qui compliquent la sérénité dont nous avons besoin, agents et élus, pour travailler. À chaque audience, c’est l’image de la Com-com qui est mise à mal. Je comprends l’impatience et la demande des habitants mais la justice doit faire son travail et ce sont souvent des délais assez longs.

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